dimanche 27 juillet 2008

Image du jour


Le Génie de la Liberté, statue d'Augustin Dumont (1801 - 1884), couronnant la colonne de Juillet, sur la place de la Bastille à Paris

jeudi 24 juillet 2008

Undiz débarque à Paris



La marque prend ses quartiers aux Halles à Paris. Le concept de cette marque de lingerie: le "mix and match", soit mélanger et superposer des dessous colorés et pas chers. Car porter des dessous dépareillés n’est plus une honte, bien au contraire, c’est un style que l’on cultive. Les tops et surtout les petites culottes Undiz seront disponibles dès le 18 août au niveau -3 du Forum des Halles.

"I have a dream"


Daniel Barenboim :
"Je rêve qu'Israéliens et Palestiniens aient le courage d'affronter le passé"
LE MONDE 23.07.08
Il n'y a pas de jour sans que je ne réfléchisse au conflit israélo-palestinien. Et il n'y a pas de jour sans qu'il me fasse souffrir. Tout ce que je fais est inspiré de cette souffrance, de cette blessure que le temps ne fait qu'augmenter.
Que je dirige à Berlin, que je fonde l'orchestre Divan, composé d'Israéliens et d'Arabes, ou que je donne, comme récemment à Jérusalem, un concert à destination de nos deux peuples. Ce conflit me ronge, m'obsède. Avoir serré, enfant, les mains de David Ben Gourion ou de Moshe Dayan ne m'a guère converti à la politique. Je considère que politiques et militaires n'ont fait qu'envenimer le conflit. Un conflit dont les racines sont profondément et uniquement humaines. C'est pour cela que je me sens qualifié pour évoquer le sujet. Cela fait si longtemps que je rêve à la "solution".
Je suis né en Argentine en 1942. Mes grands-parents, paternels et maternels, étaient des juifs russes qui avaient fui les pogroms en 1904. Je n'ai jamais demandé beaucoup de détails, mais l'histoire de mes grands-parents maternels m'a toujours fasciné. Tous deux avaient entrepris seuls le périlleux voyage ; elle, à 14 ans, lui, à 16 ans. A l'arrivée de leur bateau, les autorités argentines annoncèrent que seules les familles auraient le droit de débarquer. "Marions-nous !", a suggéré mon grand-père. Ce qu'ils firent, avant de débarquer, puis de se séparer, de se retrouver par hasard, deux ou trois ans après, et de tomber amoureux. "En fait, il était déjà amoureux de moi sur le bateau", a toujours dit ma grand-mère.
C'était une fervente sioniste. En 1929, elle est même partie six mois en Palestine, ses trois filles sous le bras (y compris ma mère, qui avait alors 17 ans) pour voir s'il était possible de s'y installer. La famille de mon père, en revanche, était totalement assimilée, et l'idée de "Terre sainte" n'avait pour elle aucune signification. La communauté juive argentine était importante, c'était même la troisième au monde après celles des Etats-Unis et d'Union soviétique. Nous fréquentions moins la synagogue pour des raisons religieuses que parce que c'était un centre de la vie sociale juive, où l'on jouait, chantait, dansait. On ne ressentait pas d'antisémitisme. Mais je sais que, en 1943 ou 1944, l'organisateur d'un concert que donnait mon père dans le sud de l'Argentine lui avait demandé de faire le salut nazi avant la représentation. Le général Peron faisait, en fait, régner une atmosphère bien particulière. Il s'était fait payer pour laisser entrer en Argentine de nombreux criminels nazis : Bormann, Eichmann, Mengele. Puis il avait accepté l'argent de juifs fortunés pour accueillir des milliers de survivants de la Shoah. On racontait que, pour un bateau de 600 personnes, il fallait verser un demi-million de dollars !
Mon père, qui haïssait cet esprit de corruption, avait refusé qu'on me décerne une bourse Eva Peron. Et puis, comme mes dons de musicien se précisaient, mes parents ont pensé qu'il était important que je puisse grandir et m'épanouir dans un pays dont j'appartiendrais très naturellement à la majorité plutôt qu'à une minorité, quelque part dans la diaspora. Décision fut donc prise : en 1952, la famille Barenboim émigrait en Israël.
Quel optimisme alors, dans ce pays ! C'était l'époque du mot d'ordre "Transformons le désert en jardin". Et il n'y avait pas de pays plus social et plus idéaliste. Tout paraissait possible. Tout était en progrès. J'avais tout juste 10 ans et ne parlais qu'espagnol, mais je me suis tout de suite adapté. Et si j'y ai passé relativement peu de temps - j'ai très vite voyagé pour mes études et des concerts -, j'ai immédiatement embrassé l'idéal, l'énergie, l'enthousiasme de ce pays. La minorité persécutée pendant des siècles s'y transformait en une majorité ardente ; une nation dans laquelle il y avait non seulement des avocats, des médecins, des banquiers ou des artistes, ces fameux métiers "libres" de la diaspora, mais aussi des agriculteurs, des policiers, voire des prostituées. Je ne voulais plus rien avoir à faire avec l'Argentine. Toute mon âme était dans le présent et l'avenir d'Israël.
En 1966, j'ai rencontré à Londres la violoncelliste Jacqueline du Pré. Nous sommes tout de suite tombés amoureux et avons décidé de nous marier. De son propre chef, elle a décidé de se convertir, sans doute en pensant aux enfants que nous pourrions avoir. Et c'est ensemble, alors que la guerre semblait inévitable et que les tanks étaient en chemin, que nous avons pris, le 31 mai 1967, l'un des derniers vols de passagers pour Israël, afin d'y donner des concerts. La musique était notre arme.
Jusque-là, je n'avais guère rencontré de Palestiniens et ne m'étais pas préoccupé de leur sort. On nous les décrivait comme ignorants, voleurs, dénués de culture. On affirmait qu'ils étaient tous partis, en 1948, parce qu'ils n'acceptaient pas l'Etat hébreu. La vérité, c'est que dans le meilleur des cas on les avait encouragés à partir et dans le pire on les avait jetés dehors ! En 1970, après le fameux Septembre noir qui vit le massacre de milliers de Palestiniens par les troupes du roi Hussein de Jordanie, Golda Meir, le premier ministre israélien, s'est exclamée : "Qu'est-ce qu'on a à nous parler des Palestiniens ? C'est nous le peuple palestinien !" Ce fut pour moi un choc et un éveil. Notre attitude m'est apparue soudain moralement inacceptable, et j'ai commencé à m'intéresser à ceux qui, contrairement à l'opinion commune en cours, avaient déjà peuplé notre sol avant que nous nous y installions. Il n'était que temps, j'avais 27 ans !
Tout a changé, de toute façon, après la guerre des six jours. Israël s'est résolument tourné vers les Etats-Unis. Les traditionalistes ont dit : "Pas question d'abandonner les nouveaux territoires : ils ne sont pas occupés, ils sont libérés." Les religieux ont renchéri : "Ils ne sont pas uniquement libérés, ce sont des territoires "bibliques" libérés." Adieu, le socialisme.
Au lieu de se comporter en conquérant responsable du sort des conquis, comme l'aurait voulu la règle, Israël a agi envers les Palestiniens avec le plus grand mépris. Où sont les écoles, les hôpitaux, les conservatoires qu'il aurait dû avoir à coeur de construire sur la rive ouest du Jourdain ? Pourquoi la survivance de ces camps de réfugiés misérables, quand il aurait été si facile pour l'armée de les remplacer par des logements décents ?
Tout serait alors différent ! Réalise-t-on que 85 % des Palestiniens vivant dans les territoires ont moins de 33 ans et n'ont pas connu une autre vie ? On sait que la haine se transmet de génération en génération. On a manqué non seulement d'humanité, mais aussi de vision. Où est-il passé, le mythe de l'intelligence juive ? Comment ne pas comprendre que notre obstination à ne pas reconnaître l'histoire met en danger l'existence même d'Israël ?
La violence n'a fait que succéder à la violence, la guerre aux attentats terroristes. Cela a longtemps fait la une des journaux. Aujourd'hui, c'est en pages intérieures, "notre" conflit étant désormais englobé dans une crise plus mondiale. Mais le drame demeure. Chaque nuit, les Israéliens rêvent qu'à leur réveil les Palestiniens auront disparu, et les Palestiniens rêvent qu'au petit matin les Israéliens seront repartis.
Je fais, moi, un autre rêve. D'abord qu'on reconnaisse qu'il n'y a pas de solution militaire pour résoudre le conflit. Annapolis est une caricature, et chaque triomphe militaire israélien n'a fait qu'affaiblir politiquement Israël. Ensuite, qu'on revienne sereinement à la source du problème, qui est la conviction, partagée par deux peuples, d'avoir le droit de vivre sur le même territoire. C'est là-dessus qu'il faut se concentrer.
Il faut avoir le courage d'affronter le passé. Les Palestiniens ont besoin que les Israéliens reconnaissent que la terre qu'ils ont investie et dont ils ont voulu faire leur propriété exclusive après la tragédie de la Shoah - avec l'assentiment du monde occidental rongé de culpabilité - était déjà peuplée. Les Israéliens ont besoin que les Palestiniens acceptent la légitimité de l'Etat d'Israël. Les Palestiniens ont besoin de justice, les Israéliens de sécurité. Toute violence est contre-productive. Les destins de nos deux peuples sont inextricablement liés.
Je rêve que nos deux populations reprennent ensuite le dialogue. Je rêve qu'elles aient envie de construire collectivement l'avenir. Et je rêve que deux Etats indépendants et interdépendants se développent côte à côte en partageant une vie économique, scientifique... et culturelle. Y a-t-il meilleur endroit qu'un orchestre pour expérimenter la notion d'interdépendance ?

Raphaëlle Bacqué et Annick Cojean

un passage nommé...


dimanche 20 juillet 2008

en terrasse

Pour finir, cette petite semaine active! quoi de mieux qu'un peu d'oisiveté en terrasse. Ce soir, ce fut à la terrasse du Café de la Place Verte, rue d'Oberkampt, autour d'un lassi épicé et c'était vraiment délicieux...


samedi 19 juillet 2008

KÄRAMELL



L'une des spécialités de la Finlande, les bonbons au réglisse salé, sont maintenant trouvables à Paris dans une petite boutique de la rue des Martyrs. Bon, c'est assez particulier mais il faut essayer!

Environ 200 références nous sont proposées et pas seulement des bonbons scandinaves....

le seul mot d'ordre de cette boutique, des bonbons moins chimiques et donc meilleurs pour notre santé. Quelle chance que cette boutique soit à 5 min à pied de mon nouveau bureau!

Lena Rosen nous propose donc des bonbons au réglisse salé, des énormes réglisses (normaux), des oursons au chocolat, des chewing-gum d'un mètre, une foule de chocolat, des frites qui piquent aux parfums étonnants (myrtille, melon...), du caramel, des guimauves, etc...


Käramell - 15 rue des martyrs Paris 9e01.53.21.91.77 - www.karamell.frDe 11h à 20h sauf le lundi - M° N.D de Lorette
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mercredi 16 juillet 2008

voila l'été! voila l'été!

Ça y est la capitale se vide!


les hordes de cadres travailleurs en costumes sont remplacées par des bans de touristes en tongs! On entend tout un tas de langues étrangères à chaque coin de rue. Et le nombre de métro baisse. Chaque chose a son avantage.


Mais surtout c'est le début des festivals : mardi dernier, avec le concert de musique classique au Jardin du Luxembourg pour le démarrage de Paris quartier d'été et le même jour la première projection du festival de la Villette. A savoir, cette année, la séance est payante, 2 euros l'entrée.
(voir billet précédent pour la programmation)


Le 21 juillet s'ouvre en musique la nouvelle édition de Paris Plage pour célébrer la présidence française de l'union : concert de musique classique à l'hôtel de Ville. L'Hymne à la joie, 9e symphonie de Beethoven, interprétée par le Orchestre nationale d'Ile-de-France commence à 18h30. S'ensuit un pic-nique géant sur deux sites : devant le Centre Georges Pompidou et devant le bassin de la Villette, métro Stalingrad. La particularité de cette année, c'est les bals organisés près du canal tous les soirs : au programme cours de swing, salsa...
Pour les Parisiens aoûtistes, il y a aussi le festival Claire de lune organisé par le Forum des Images. Le concept des projections un peu partout à Paris et parfois dans des endroits atypiques, ça permet de varier avec le festival de la Villette.
Bien entendu, je ne suis pas exhaustive, il y a encore plein, plein, plein d'autres choses à faire à Paris cette année!


lundi 14 juillet 2008

Brunch

Ceux qui me connaissent, savent ma passion pour le brunch. Je voulais partager ma fierté pour avoir fait mes premiers bagels home made lors de mon dernier brunch.

Le résultat est satisfaisant, on aurait pu prendre mes petits pains pour ceux qu'on trouve dans les Deli's du Lower east side. Je vous laisse en juger via cette photo du dernier bagel qui a survecu au brunch. Servi avec du Philadelphie local et du saumon fumé c'était un régal!

Je prépare déjà la seconde fournée!

vendredi 11 juillet 2008

se détendre sur le web

Me voilà enfermée chez moi donc mon nouveau jeu après avoir passée en revue toutes les fiches des gens sur Facebook, c'est de lire/relire les histoires sur le site VDM (Vie De Merde) ou de noter les gens sur canonoucageot.com.

Moi ça booste ma journée enfin entre deux déplacements à cloche-pied pour pouvoir me deplacer!

mardi 8 juillet 2008

à méditer...


«Il vaut mieux rêver sa vie que la vivre, encore que la vivre, ce soit encore la rêver.»

[ Marcel Proust ] - Les plaisirs et les jours

samedi 5 juillet 2008

Rançon ou pas : Libération d'Ingrid Bétancourt extrait du quotidien suisse Le Temps

La liberté d'Ingrid achetée à des déserteurs?



De 5 à 20 millions de dollars auraient été versés pour pousser des ravisseurs à déserter avec leurs 15 otages. Bogota nie avoir payé.

L'opération «impeccable», «100% colombienne», qui a permis la libération d'Ingrid Betancourt et de 14 autres otages de la guérilla, mercredi 2 juillet, cacherait d'importantes zones d'ombre. Selon les confidences d'une source proche du dossier, «au moins 5 millions de dollars» auraient été versés aux ravisseurs pour qu'ils acceptent de se rendre avec leur butin humain. Ces affirmations, faites au Temps, recoupent en partie une information de la Radio suisse romande (RSR) diffusée vendredi.
La RSR, qui cite une «source fiable» et «éprouvée», évoque la somme de 20 millions de dollars et ajoute que les Etats-Unis auraient été «à l'origine de la transaction». Le versement aurait permis à Washington de récupérer trois de ses agents, enlevés en février 2003 lors d'une mission de reconnaissance antidrogue, et libérés mercredi avec la Franco-Colombienne. Interrogé hier matin par la radio locale, le commandant en chef de l'armée colombienne, le général Freddy Padilla, a cherché à dédouaner les autorités de son pays: «Je nie que le gouvernement colombien ait payé un centime pour cette opération.» Son prestige est en jeu: deux jours plus tôt, il présentait l'opération, aux côtés du ministre de la Défense Juan Manuel Santos, comme un coup de maître de ses services secrets. Selon lui, depuis l'évasion de l'otage policier John Frank Pinchao, en avril 2007, les agents avaient avancé dans la localisation des kidnappés, infiltré leurs gardiens et même la direction des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) pour leur faire organiser un faux transfert d'otages. C'est seulement une fois montés dans un hélicoptère militaire, repeint aux couleurs d'une ONG «fictive» amie de la guérilla, que les ravisseurs auraient découvert la supercherie. «Je jure sur mon honneur qu'il aurait été encore plus destructeur pour les FARC que [des déserteurs] aient reçu 20 millions de dollars, insistait vendredi Freddy Padilla. Ça aurait été une incitation pour les autres.» Selon nos informations, le chef du groupe de ravisseurs, «César», officiellement arrêté en vol avec son second «Enrique», aurait en fait trahi. Sa compagne, connue comme «Doris Adriana», a été détenue le 2 février dans le cadre d'une opération conjointe des autorités colombiennes avec le FBI contre un réseau de trafic d'armes et de drogue des FARC. Arrêtée alors qu'elle montait dans un bus, près de la frontière vénézuélienne, elle a aussitôt dû affronter une demande d'extradition des Etats-Unis, notamment pour sa participation supposée à la capture des trois Américains. Mais c'est dans la prison de femmes de Bogota, le Buen Pastor, qu'elle se morfond depuis, et c'est là que les services secrets la travailleraient depuis des mois pour qu'elle «retourne» son compagnon. Par l'intermédiaire d'agents doubles, elle l'aurait finalement convaincu de déserter, peut-être avec son second, tristement connu par les otages sous le pseudonyme d'«Enrique» ou «Gafas». La promesse d'un avenir doré a sans doute pesé. Le paiement de récompenses en Colombie n'est pas un secret, mais au contraire une politique officielle du pouvoir. L'an dernier, le président Alvaro Uribe a créé un fonds de 100 millions de dollars pour les déserteurs qui se livreraient avec des otages. Le chef de l'Etat lui-même annonçait, le 14 juin, que les ravisseurs d'Ingrid Betancourt avaient contacté les autorités pour demander des garanties en échange d'une reddition. «Dites-leur qu'ils peuvent se livrer, qu'ils ne perdent plus de temps en coups de fil», répond le président devant les micros, en promettant argent, impunité et exil. Depuis, Juan Carlos Lecompte, l'époux de la Franco-Colombienne, s'attendait à une «bonne nouvelle» rapide. Ce scénario, certes moins glorieux que celui des barbouzes impeccables, n'en constituait pas moins un lourd revers pour la guérilla, et une victoire pour Alvaro Uribe. Pourquoi élaborer une mise en scène? Peut-être pour mieux soigner encore le prestige des autorités, en Colombie et à l'étranger, alors que la justice a brièvement mis en cause la légitimité du président pour une affaire de clientélisme. La cote de popularité déjà élevée du chef de l'Etat, applaudi unanimement dans le monde entier, a ainsi atteint le record de 91%, dans un sondage effectué au lendemain des libérations. Plus simplement, le ou les déserteurs ont aussi pu demander à protéger leurs proches, ou les agents de renseignement avaient besoin de discrétion pour mener à bien des opérations semblables. Le scénario a-t-il été trop fignolé, ou est-il totalement fantaisiste? «César», combattant aguerri, est apparu hier aux caméras boitant bas, le visage tuméfié: le résultat, probablement, de la rapide «neutralisation» à laquelle ont assisté les otages quelques instants après le décollage. Mais son avenir pourrait être moins sombre que sa mine ne le laisse paraître. Le procureur général colombien, Mario Iguarán, a rapidement évoqué la possibilité de lui attribuer des réductions de peine réservées aux déserteurs et démobilisés «s'il collaborait avec la justice». Les Etats-Unis possèdent également l'arsenal légal nécessaire à la réinsertion de «César» ou «Gafas». Un trafiquant de drogue colombien sanguinaire, Victor Patiño, extradé et condamné en 2002 à 16 ans de prison, aurait ainsi été intégré depuis quelques semaines à un programme de protection de témoins. «Ce qui veut dire que dans quelques mois, il aura un nouveau nom et un emploi, dans une ville seulement connue de ses proches», a révélé au quotidien El Tiempo une personne qui connaît bien «César». Un futur enviable pour les deux éventuels déserteurs, dont le chef de l'armée de terre colombienne, Mario Montoya, s'est empressé de dire que «leur extradition était pratiquement acquise». Par ailleurs, la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, ancienne médiatrice entre la guérilla et le président Hugo Chavez, interrogée par le quotidien argentin Clarin, a affirmé: «Ceci n'est pas un sauvetage. C'est une opération de remise d'otages pour laquelle une rançon a été versée», tout en indiquant ne pas avoir de preuves tangibles, mais se baser sur les déclarations des autorités colombiennes.

la green attitud au travail


jeudi 3 juillet 2008

un petit medley de tata



Ca me gratte!

extrait

“Il n’y a pour moi dans le monde que les beaux vers, les phrases bien tournées, harmonieuses, chantantes, les beaux couchers de soleil, les clairs de lune, les tableaux colorés, les marbres antiques et les têtes accentuées. Au-delà, rien. J’aurais mieux aimé être Talma que Mirabeau parce qu’il a vécu dans une sphère de beauté plus pure. Les oiseaux en cage me font tout autant de pitié que les peuples en esclavage. De toute la politique, il n’y a qu’une chose que je comprenne, c’est l’émeute. Fataliste comme un Turc, je crois que tout ce que nous pouvons faire pour le progrès de l’humanité ou rien, c’est la même chose”
(G. Flaubert, lettre à Louise Colet, 6-7 août 1846)

Une historienne qui dépote!


Nana flingueuse

Claire Lemercier. Historienne, cette chercheuse dénonce la réforme du CNRS et rallie les médaillés de l’organisme, au grand dam de Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche.

Ala voir ainsi, assise sur l’un des sièges en bois dispersés autour du «bassin aux Ernests» - la célèbre fontaine empoissonnée de la cour de l’Ecole normale supérieure, rue d’Ulm -, on pourrait la croire candide. Sans fard ni apprêts de costume, tout juste un très sobre collier. Pas de gestes calculés, ni de séduction langagière… Claire Lemercier, menue, semble incarner la fille gentille, sans mystère ni capacité de nuire. Valérie Pécresse, la ministre de la Recherche, aurait préféré que cela soit vrai.
L’enveloppe de douceur masque une détermination sans faille… et la capacité de cogner dur là où cela fait mal. Qu’est-ce qui pouvait faire mal à la ministre ? Démolir son antienne du moment : les opposants à sa réforme du système de recherche ne seraient qu’une poignée d’agités, de gauchistes invétérés, d’opposants professionnels, de has been des labos. Claire Lemercier vient tout simplement d’apporter la preuve du contraire. Cette opposition est large, et recrute massivement parmi l’élite de l’élite, ces chercheurs de tous âges et disciplines récompensés par leurs pairs et la direction du CNRS de ses fameuses «médailles» - de bronze, d’argent et d’or.
Tout part d’un courrier. Le 3 juin, Claire Lemercier reçoit une «gentille lettre signée de la main du directeur général du CNRS, Arnold Migus». Il lui annonce qu’elle vient de recevoir la médaille de bronze du CNRS. Une distinction qui honore quelques jeunes chercheurs dont le début de carrière dépote un max. D’abord, c’est une joie. «Je traversais une période de doute sur mes recherches, mon utilité sociale.» Puis, durant une semaine, une rumination. Recevoir cette médaille au moment où le système de recherche public est mis en cause, menacé d’éclatement, soumis aux pressions croissantes du pouvoir politique lui donne un goût amer.
Elle qui plaide contre la nouvelle ligne (projets à court terme, précarisation des emplois, compétition acharnée, élitisme renforcé) trouve alors une idée très «judo» : retourner son argument à l’adversaire. Vous vous gargarisez d’élite et d’excellence ? Vous prétendez réformer en leur faveur ? Eh bien, voilà ce que vous disent les élites et les excellents : vous avez tout faux !
Après quelques échanges avec des amis - un médiéviste, un physicien -, elle rédige un texte qu’elle veut «consensuel pour la communauté scientifique, mais très ferme sur le fond, qui réaffirme les trois valeurs fondamentales permettant un bon système de recherche : ladurée, la diversité, le collectif». A rebours du discours en vogue dans les cercles du pouvoir, son texte affirme : «Nous savons tous que la science ne se fait pas dans l’isolement et que, si nos parcours ont été jalonnés de concours sélectifs […], ce n’est pas seulement, ce n’est pas avant tout la compétition qui a produit nos avancées, mais la coopération avec nos collègues. Une recherche qui ne compterait que des médaillés comme nous, même s’ils étaient bien rémunérés et disposaient de tous les moyens souhaités, serait une recherche morte.»
Au moment de le mettre en ligne (1) pour collecter les signatures, elle avoue une double crainte. Que les non-médaillés, exclus, lui reprochent cette démarche. Que les médaillés, assurés de leurs positions quelles que soient les évolutions du système, refusent de s’y associer. Vaine inquiétude. Dès le premier jour, 150 signatures s’affichent. Des médailles d’or de toutes disciplines se rallient. Le médiéviste Jacques Le Goff, les glaciologues Claude Lorius et Jean Jouzel, le physicien Philippe Nozières, les biologistes Pierre Joliot et Piotr Slonimski, l’informaticien et musicologue Jean-Claude Risset. Quant aux médailles d’argent et de bronze, c’est un raz-de-marée : plus de 450, soit… «pratiquement la moitié des médaillés des dix dernières années». Le discours ministériel se trouve pris à son propre piège.
La piégeuse de ministre ne cachait pourtant pas son jeu. A 31 ans tout juste, son CV fait déjà mal. L’ex-«bonne élève mais un peu rebelle» s’était lancée à Sciences Po avec la vague idée d’une carrière de haut fonctionnaire européen. Une rencontre avec l’historien Nicolas Offenstadt la fait bifurquer vers l’histoire, et passer sa thèse sur celle de la chambre de commerce de Paris au XIXe siècle - vite transformée en livre. Elle est aussi auteure d’un manuel sur les méthodes quantitatives pour l’historien (avec Claire Zalc). Elle enseigne à l’Ecole normale supérieure et à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS), dirige le journal Histoire et mesure, multiplie articles, séminaires, met son habileté en informatique au service de la mise en ligne des revues de sciences humaines.
Ce début de carrière fulgurant repose sur une tête bien pleine, bien faite… mais dénuée de l’arrogance classique des élites autoproclamées sorties des classes prépas. Normal, théorise-t-elle : «Au cœur de la recherche, il y a le doute, la mise en cause.» Nulle naïveté politique, non plus, dans son action. Frottée au syndicalisme étudiant, membre du Parti socialiste, et tout à fait consciente du bonus médiatique de la «fresh face» féminine qu’elle offre, c’est en toute lucidité qu’elle apporte sa pierre à la contestation.
En quelques instants de conversation, la solidité de l’intellect se dévoile. Voltigeant avec habileté des concepts historiques aux dernières passes d’armes entre spécialistes, elle n’hésite pas à tisser des liens entre disciplines éloignées - l’histoire et la physique -, autour du problème de «la preuve et de la vérité, donc de la possibilité même de la science». Si ses choix de sujets (chambres de commerce, juridictions prudhommales au XIXe siècle) ne rutilent pas, elle leur donne tout de suite une ampleur inattendue et une résonance actuelle. «Les discours politiques sont truffés d’idées reçues - "c’était mieux avant"… ou "ceci est archaïque" - que le matériau récolté par l’historien autorise à mettre en doute, contribuant ainsi au débat public.»
Pourtant, la simplicité affichée n’a rien d’affecté. Fille d’enseignants de province, à Bagnols-sur-Cèze (Gard), elle se revoit «malade», lors des «dîners à Versailles dans des apparts de condisciples de Sciences Po, avec caricatures de Faizant dans les toilettes», lorsqu’elle se demande si elle doit intégrer cette caste. Et se réfère, toutes proportions gardées, à l’expérience vécue comme une trahison de ses origines ouvrières racontée par la députée verte Aurélie Filippetti. Aujourd’hui, elle se félicite de sa capacité à naviguer d’un milieu social à l’autre, à côtoyer le «top du top» du Quartier latin et l’entourage populaire d’où vient son compagnon, ou à faire ses courses «à Auchan comme tout le monde». Un équilibre en grande partie dû à son aptitude à prendre vacances et week-end. Randonnées, natation, escalade, lectures de science-fiction, jeux de rôles… Si elle peut ainsi se vider la tête, et souvent trouver le plan d’un cours en faisant du sport, c’est qu’elle exécute le boulot avec rapidité. «De toute façon, je ne peux pas rédiger plus de six heures par jour.»
(1) http://medailles.recherche-enseignement- superieur.fr/
CF Libé 1er juil.

mercredi 2 juillet 2008

Et dans mon coeur il y a...

.... une paire de Jimmy Choo
allez je vais être patiente dans un 2 mois c'est mon anniversaire!

Horoscope juillet signe Vierge

"Vous êtes en train de sortir d’un long cycle d’analyse et pouvez enfin dire adieu à certains arrangements trop pesants pour vous concentrer sur des choses plus gratifiantes. Le 10, l’alliance du courage de Mars et de la sensibilité de Saturne en Vierge marque un vrai tournant. Oubliez tout sentiment de culpabilité et ne craignez pas de froisser la susceptibilité d’autrui. Le moment est venu de poser les fondations de l’avenir dont vous rêvez, même s’il s’agit simplement d’accepter une proposition, ou, qui sait, d’entamer un long voyage. Quelle que soit la situation, vous serez impressionnée par les résultats de vos efforts avant la fin du mois. "
je me trouve très en phase avec cet horoscope, moi qui suis sceptique d'habitude!
cf. Horoscope de vogue

la Tour de l'Europe


mardi 1 juillet 2008

Festival Ciné en plein air à la Villette!




Le Programme complet :

Mardi 15 juillet CINE - CONCERT

Louise BrooksLoulou Georg Wilhelm Pabst1929, 1h44 (Allemagne)
Création musicale et interprétation« Accompagnement musical EYA a écrit et interprète une musique aux accents funk, jazz et électro, résolument moderne dans le respect de la force tragique et émotionnelle de cet immense chef d’oeuvre de Pabst. »


  • Mercredi 16 juilletToshirô MifuneRashomon Akira Kurosawa1950, 1h28 (Japon)
  • Jeudi 17 juilletGreta GarboNinotchka Ernst Lubitsch1939, 1h50 (États-Unis)
  • Vendredi 18 juilletSamia Gamal et Farid El AtracheC’est toi que j’aime Ahmed Badrakhan1949, 1h42 (Égypte)
  • Samedi 19 juilletRobert De Niroet Sharon StoneCasino Martin Scorsese1995, 2h59, int. - 12 ans (États-Unis)
  • Dimanche 20 juilletMarlene DietrichAnge Ernst Lubitsch1937, 1h38 (États-Unis)
  • Mardi 22 juilletBill MurrayLost in translation Sofia Coppola2002, 1h42 (États-Unis)
  • Mercredi 23 juilletGary Cooper et Audrey HepburnAriane Billy Wilder1957, 2h05 (États-Unis)
  • Jeudi 24 juilletPenélope CruzOuvre les yeux Alejandro Amenabar1997, 1h57 (Espagne)
  • Vendredi 25 juilletNUIT CLINT EASTWOOD Le Bon, la brute et le truand Sergio Leone1966, 2h58 (Italie)Honky Tonk Man Clint Eastwood1983, 2h02 (États-Unis)Sur la route de Madison Clint Eastwood1995, 2h15 (États-Unis)
  • Samedi 26 juilletAmitabh BachanSholay Ramesh Sippy1978, 3h19 (Inde)
  • Dimanche 27 juilletClark Gable, Marilyn Monroeet Montgomery CliftLes Désaxés John Huston1961, 2h05, (États-Unis)
  • Mardi 29 juilletJohnny DeppCharlie et la chocolaterie Tim Burton2005, 1h56 (États-Unis)
  • Mercredi 30 juilletAlain DelonPlein soleil René Clément1959, 2h (France)
  • Jeudi 31 juilletElisabeth Taylor et Richard BurtonQui a peur de Virginia Woolf ? Mike Nichols1966, 2 h09 (États-Unis) int. - 12 ans
  • Vendredi 1er aoûtNUIT : LES FEMMES DE PEDRO :CARMEN PENELOPE, VICTORIA ...Attache-moi ! Pedro Almodóvar1989, h40 (Espagne)Volver Pedro Almodóvar2006, 2h (Espagne)Kika Pedro Almodóvar1993, 1h52 (Espagne) Int. - 12 ans
  • Samedi 2 aoûtGeorge ClooneyO’Brother Joel Coen1999, 1h45 (États-Unis)
  • Dimanche 3 aoûtMarlon Brando et Anthony QuinnViva Zapata ! Elia Kazan1951, 1h52 (États-Unis)
  • Mardi 5 aoûtGene TierneyLaura Otto Preminger1944, 1h28 (États-Unis)
  • Mercredi 6 aoûtBrigitte BardotEt Dieu créa la femme Roger Vadim1956, 1h35 (France)
  • Jeudi 7 aoûtHumphrey Bogartet Lauren BacallLe Port de l’angoisse Howard Hawks1945, 1h40 (États-Unis)
  • Vendredi 8 aoûtNUIT DU PARRAIN Le Parrain Francis Ford Coppola 1971, 2h55 Int. - 12 ans (États-Unis)Le Parrain II Francis Ford Coppola1975, 3h20 (États-Unis)Le Parrain III Francis Ford Coppola1990, 2h40 (États-Unis)
  • Samedi 9 août : Stars à la françaiseFanny Ardant, Emmanuelle Béart, Danielle Darrieux, Catherine Deneuve, Isabelle Huppert…Huit femmes François Ozon2002, 1h43 (France)
  • Dimanche 10 aoûtKatharine Hepburn et Gary GrantSylvia Scarlett George Cukor1935, 1h34 (États-Unis)
  • Mardi 12 aoûtJackie ChanPolice story Jackie Chan1985,1h40 (États-Unis/Hong-Kong)
  • Mercredi 13 aoûtHanna SchygullaLili Marleen Rainer Werner Fassbinder1980, 2h (Allemagne)
  • Jeudi 14 aoûtRita HayworthGilda Charles Vidor1946, 1h50 (États-Unis)
  • Vendredi 15 aoûtSharon StoneBasic Instinct Paul Verhoeven1992, 2h10 (États-Unis) int. - 12 ans
  • Samedi 16 aoûtGina LollobrigidaLes Belles de nuit René Clair1952, 1h29 (France/Italie)
  • Dimanche 17 aoûtHumphrey Bogart et Ava GardnerLa Comtesse aux pieds nus Joseph L. Mankiewicz1954, 2h08 (États-Unis)En introduction L’interview,Xavier Giannoli, 1998, 17’ (France)
UNE EXPOSITION DE PORTRAITS DE STARS
En partenariat avec Paris Match, «Les yeux dans les étoiles»est une exposition de photographies de stars extraitesdes archives du magazine. Sous la galerie de la Grande Halle,on croisera pendant tout le festival Brigitte Bardot, SharonStone, Elisabeth Taylor mais aussi Sophia Loren et JeanneMoreau, ou encore Gary Cooper et Jean-Paul Belmondo.

eBay condamné à verser 40 M€ de dommages et intérêt à LVMH

Le site d'enchères eBay a été condamné hier pour contrefaçon et devra verser 38,83M€ de dommages et intérêts à six marques du leader mondial du luxe LVMH, la plus forte condamnation du site en Europe. eBay, site le plus visité de France tous types de sites internet confondus, s'est en outre vu interdire la vente de quatre des six marques du groupe. Le site a fait savoir qu'il allait faire appel "dès lundi". Alexandre Menais, directeur d'eBay en Europe a qualifié d'"indécente" la condamnation de son site à verser 40 millions d'euros pour contrefaçon de six marques de luxe de LVMH, et annoncé son intention de continuer à vendre ces articles jusqu'à la décision de la cour d'appel. LVMH s'est félicité de la condamnation de ces "pratiques parasitaires", appelées à faire jurisprudence. Cette décision intervient alors que plusieurs grandes marques françaises de luxe, de parfums et de cosmétiques ont engagé depuis plusieurs mois une offensive judiciaire contre le site, accusé de laxisme dans le contrôle des articles vendus sur ses sites. Le jugement rendu concernait trois dossiers distincts, que la justice avait décidé de joindre en raison de la proximité des questions soulevées. Dans l'ensemble de ces dossiers, le tribunal de commerce de Paris a estimé que la maison mère d'eBay, eBay Inc., et sa filiale suisse, eBay AG, hébergeur européen du groupe, avaient commis des "fautes graves" en laissant à la vente sur ses sites des produits contrefaits et en portant atteinte au réseau de distribution sélective de six marques LVMH. En cas de confirmation de la condamnation, eBay devra publier la décision "sur l'ensemble de ses sites" pendant trois semaines à compter de ce lundi. Mais pour eBay, qui affirme avoir mis en place en 2006 des mesures de contrôle, cette décision "ne porte pas sur le combat contre la contrefaçon: il s'agit d'une volonté de LVMH de protéger des pratiques commerciales excluant toute concurrence".

Annie Leibovitz expose sa vie à Paris




Du 18 juin au 14 septembre, l'artiste américaine expose à la Maison Européenne de la Photographie 200 clichés et mêle son travail éditorial et ses œuvres privées. Des couvertures de Vanity Fair au désert jordanien.
Annie Leibovitz présente son travail à la Maison Européenne de la Photographie du 18 juin au 14 septembre 2008. Baptisée "A photographer's life", l'exposition rassemble deux cents tirages réalisés entre 1990 et 2005. Le travail éditorial d'Annie Leibovitz, autant pour les magazines Rolling Stone que Vanity Fair, met en scène Nicole Kidman, Brad Pitt ou Demi Moore et donne un aperçu de grands moments historiques, du 11 septembre à la guerre en Bosnie en passant par l'élection de George W. Bush.
"A photographer's life" aborde aussi l'aspect privé des œuvres de la photographe : ses voyages, la naissance de ses filles et sa compagne, la philosophe Susan Sontag, décédée en 2004. S'il est facile d'opposer un travail "commercial" à un "travail artistique", Annie Leibovitz estime : "Je n’ai pas deux vies distinctes. J’ai une vie, et les photos personnelles en font partie au même titre que les œuvres de commande." Après avoir été inaugurée en 2006 à San Diego, Atlanta, Washington D.C et San Francisco, "A photographer's life" s'installe à la Maison Européenne de la Photographie à Paris jusqu'en septembre avant de s'exposer à la National Portrait Gallery de Londres.
Annie Leibovitz, "A photographer's life 1990-2005", du 18 juin au 14 septembre, Maison Européenne de la Photographie, 5-7, rue de Fourcy, 75004 Paris

encore une gourmandise matinale